Une fois n’est pas coutume, je sors de mes champs de prédilections ( Horreur, Thriller, Science Fiction et Fantasy) pour m’aventurer sur le thème de la romance ! C’est parti pour parler du Rebound guy !
Fiche présentation
❤️🩹 Titre : Le Rebound guy
❤️🩹Genre : romance, tranche de vie
❤️🩹 Nombres de pages : 309
❤️🩹Format : ebook et broché
❤️🩹Où le trouver ? : La librairie Jeunes Pousses, Amazon, Fnac
❤️🩹Synopsis : Sans emploi et quittée sans ménagement, Victoria part épauler son oncle hospitalisé à Genève. Avec sa fille Véronique, il gère une agence de rebound guys, dont les prestations insolites visent à réparer le cœur des femmes brisées par l’amour. Véronique demande alors à sa cousine de passer une semaine en compagnie d’un rebound guy, en vue d’améliorer le chiffre d’affaires et de la confronter à cet univers particulier. Un tirage au sort l’oblige à composer avec Alban qui lui propose son aide pour séduire Bruno, le seul trouvant grâce à ses yeux depuis sa rupture. En échange, elle devra l’aider à parfaire ses rendez-vous avec les clientes. Bruno, en apparence si charmant, l’est-il vraiment ? Victoria parviendra-t-elle à le séduire et à apprivoiser Alban ? Qui d’Alban ou de Bruno la mènera sur le chemin de l’amour ?
Vous avez dit Otome ?
Avant de nous intéresser au roman de Sophie Lim, il me semble important de rappeler la principale source d’inspiration de l’auteure.
En effet lors de son interview, Sophie Lim a évoqué le jeu Otome, Cœurs à Louer. Un jeu dans lequel on incarne une jeune femme qui se retrouve à la tête d’une agence de jeunes hommes dont le travail est d’aider les jeunes femmes déçues par l’amour à se reconstruire. Si l’histoire met en avant des jeunes hommes aux profils attirants, ces histoires sont en réalité pensées pour les jeunes femmes en manque d’amour.
En effet, les Otomes Games, que l’on peut traduire par jeux pour jeunes femmes, est un type de jeux vidéos à destination d’un public féminin. Né et développé majoritairement au Japon, ce type de jeu se présente sous la forme d’un visual novel, un roman graphique en somme, qui laisse place aux images et aux textes. Les personnages en 2D s’adresse à l’utilisateur qui aura au préalable renseigné son nom/prénom fictif ou réel tout dépendra de son choix, tout en proposant des interactions diverses et variés allant d’un simple échange de dialogues à des événements comme des sorties ou des illustrations dites exclusives. On peut donner ainsi en vrac l’éditeur OKKO, Beemov (Amour sucré, Eldarya, Moonlight lovers, Le secret d’Henry par exemple), …
En temps que jeune femme, je l’ai déjà testé et je trouve que le rendu est plutôt sympathique. Bon d’accord, plus que sympathique. Certaines histoires sont totalement addictives, je pense notamment aux différentes propositions de Honey Magazine, une sorte de grande bibliothèque de romans pour jeunes femmes en manque d’amour. Et pour autant, maintenant que je ne suis plus autant accro de ces histoires, je peux me permettre d’avoir un regard critique là dessus.
Certes les histoires sont très bien tournées pourtant quelque chose me rebute : les fonctions payantes. En effet, rares sont les otomes games à ne pas proposer d’utiliser sa carte bleue pour pouvoir débloquer des contenus spéciaux mais l’exemple de Honey Magazine me fait penser à l’utilisation des cristaux. Ces derniers peuvent s’avoir de manière gratuite en se connectant à l’application par exemple ou bien en achetant des packs dans la boutique. Il faut bien que l’application vive et les développeurs aussi, cependant je trouve le rapport entre le prix d’un pack et l’utilisation de ces cristaux bien trop démesuré. En prenant une version « abordable » elle ne peut pas nous aider suffisamment à avancer que ce soit pour avoir la dite illustration ou bien à personnaliser notre personnage et donc potentiellement ralentir notre progression dans l’histoire.
Mais cela ne reste que mon avis !
Le Rebound Guy ❤️🩹
Après avoir parlé des Otomes games, il est temps de se recentrer sur le Rebound guy !
Mais de quoi parle le Rebound guy ? Il s’agit d’une histoire se déroulant dans notre monde, désolée pas de dragons ou de fées cette fois, où une jeune femme du nom de Victoria se retrouve à aider son oncle souffrant à gérer son entreprise le temps de sa convalescence. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une usine ou d’une boutique de vêtements, mais d’une agence de Rebound Guys, des hommes pansements.
On découvre alors les différents profils allant du jeune homme timide au surfeur détendu en passant par le rebelle etc. Si tous sont attirants à leur manière, il y en a un qui attire notre attention dès le départ : Alban. Et ce n’est pas pour rien !
Alban, membre de la prestigieuse classe Or de l’entreprise, un rang qui permet aux clientes faisant appel à ses services de pouvoir profiter d’un petit ami dans tous les sens du terme😏 , est en conflit avec notre héroïne. Mais après tout, qui aime bien châtie bien non ?
Outre cette tension entre nos deux personnages, gravitent d’autres personnalités comme Bruno le Monsieur Boissons dont est éprise Victoria, ou encore Capucine l’ex toxique d’Alban … Si au début on peut croire à une amitié comme chien et chat, certains signes ne trompent pas ! Mais pour cela il faudra lire pour comprendre 😉
Quand la romance rencontre le feel good
Ce n’est un secret pour personne mais je ne suis pas le public cible de la romance. En effet, je trouve que certaines romances sont trop irréalistes pour être vraies. La plupart des récits que j’avais lu jusqu’à présent étaient prévisibles et manquaient d’originalité ce qui me laissait sur ma faim voire me poussait à abandonner l’ouvrage.
J’ai eu peur au début de retrouver un copier/coller d’un jeu que je trouvais passable mais pas ouf. Si j’ai effectivement eu cette appréhension au début, elle est bien vite partie.
Plusieurs points m’ont fait changer d’avis à vrai dire :
- L’intrigue et les personnages
- Les références à la pop culture
- La patte de l’auteure
L’intrigue et les personnages
Le ciment de cette histoire réside par des faits simples mais qui compte : l’authenticité des personnages et des lieux. En effet, Sophie Lim fait appel à des personnages hauts en couleurs comme Victoria ou Alban par exemple mais aussi et surtout à des détails qui montre que ce n’est pas qu’une histoire inventée à la Marcel Proust.
J’ai été surprise d’ailleurs de trouver des références à mon patois chose qui n’est pourtant pas ordinaire. Si vous prêtez attention notamment aux différents lieux présents, il y a par exemple la Suisse, une scène va retenir votre attention.
➡️Celle de la caissière dans le chapitre 2. Notre héroïne ayant faim, elle décide d’aller dans un super marché suisse afin de pouvoir acheter de quoi se rassasier. Or la caissière et notre héroïne ont un différent … à propos du mot Cornet 😁Peu de personnes le savent mais un cornet que ce soit en Suisse ou en Franche Comté, désigne non pas une glace mais un sachet 🤣 Et c’est ainsi que tout au long du récit d’autres références sont cachées.
D’ailleurs Sophie prend la peine de « traduire » les différentes expressions ce qui est très malin (notons par exemple Mettre le cheni qui pourrait se traduire par Foutre le bordel ou encore Bobette qui serait l’équivalent de Beuillotte chez moi et qui veut dire Idiote, Simple d’esprit)
Les références à la pop culture
Je me présente souvent comme un Petit rat de biblio geek sur les bords 🐁 et pour cause ! Fan de lecture et de culture geek et nipponne, et plus généralement de Pop culture (et d’autres sujets comme la Mythologie et l’Histoire) je suis la première à repérer des références à la pop culture.
AUTANT DIRE QUE J’AI PRIS MON PIED ! Non seulement la culture nipponne est présente mais elle a surtout une belle place ! Si je devrais citer un exemple, ce serait celui illustré par ce gif ⤵️
Loin d’être redondant, ces apparitions ponctuent la lecture avec un sourire qui ne peut s’empêcher de se dessiner à chaque fois qu’ils apparaissent. On notera que Victoria ressemble beaucoup à ces héroïnes fortes dont s’est probablement inspirée Sophie.
Que ce soit Chichi de Dragon ball ou Kaori (Laura en VF) de City Hunter, il n’y a pas que ces références ! Il y a en effet, des clins d’œil à Disney ou bien à la série les Simpson et d’autres icônes de la pop culture.
La patte de l’auteure
J’ai pour habitude de dire chaque personne a sa propre patte et c’est le cas ! Chaque auteur et autrice a ce petit quelque chose qui la ou le rend unique : que ce soit dans les ponctuations de phrases, les tournures de dialogues, …
Concernant Sophie Lim, il s’agit surtout de la douceur sous jacente. Que ce soit dans la description des personnages, des scènes plus intimes etc. Il en ressort une certaine candeur mais aussi un profond attachement envers ses protagonistes ! Et malgré les situations qu’elle leur fait subir, on ne peut que voir l’affection qu’elle leur porte.
Une lectrice sur Amazon écrivait à propos du Rebound guy et de l’écriture de Sophie qu’elle avait affaire à un mochi : une pâtisserie japonaise sucrée et douce. Je pense que cette illustration est parfaite pour décrire le sentiment que l’on peut voir à travers son écriture.
Mon avis
En conclusion je dirais que la lecture du Rebound guy est à deux doigts du coup de cœur, on peut donc terminer sur ces quelques mots ⤵️
ashley plateada 
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