Hello tout le monde ! Aujourd’hui je vous accueille sur un site, tout beau tout propre đ€ Et qui de mieux que la charmante Sophie Lim pour ouvrir le bal :3
Ashley Plateada : Bonjour Sophie et merci encore de te prĂȘter au jeu ! J’espĂšre que tu es installĂ©e confortablement !
Sophie Limđž : Bonjour Ashley, merci Ă toi surtout d’avoir prit le temps !
Ashley Plateada : Parfait ! On va commencer alors ! Peux-tu te décrire en quelques mots ?
Sophie Limđž : Je mâappelle Sophie Lim (pas de nom de plume pour moi) et je suis actuellement autrice Ă plein temps, aprĂšs avoir occupĂ© le poste de Responsable RH. Jâai Ă©galement corrigĂ© des mĂ©moires RH et exercĂ© en tant que correctrice au sein dâune ME. Ăa date et ça ne me rajeunit pas.
Je peine Ă y croire, mais je vais avoir mes 40 ans au mois de juin.
JâĂ©cris des romances New Adult (avec un peu dâĂ©rotisme, donc) inspirĂ©es des mangas et des otome games (jeux dâamour et de drague japonais, pour celles et ceux qui ne connaissent pas).
Hormis ça, je suis une passionnĂ©e de dĂ©veloppement Web et de webdesign. Jâai dâailleurs conçu mon blog toute seule, Ă partir dâun template ou dâun modĂšle.
Niveau caractĂšre, je me dĂ©finirais comme quelquâun dâenjouĂ© et de dĂ©terminĂ©. Il paraĂźt que jâai une main de fer dans un gant de velours, ainsi quâun cĂŽtĂ© clown, ce qui ne mâempĂȘche pas de devenir sĂ©rieuse lorsque les circonstances lâexigent. Câest ainsi que certaines personnes me perçoivent.
Ashley Plateada : TrÚs intéressant tout cela ! Allez, prochaine question, une facile : Team café ou thé ?
Sophie Lim đž: JâapprĂ©cie le thĂ©, mais je carbure surtout au cafĂ© ; une vraie drogue, en dehors de ma cigarette Ă©lectronique et de mon smartphone. Je suis surtout une grande adepte du cappuccino et du cafĂ© viennois (avec beaucoup de chantilly)â
Ashley Plateada : Effectivement cela se comprend. Nouvelle question ! Quand tu n’Ă©cris pas, tu… ?
Sophie Limđž : Je crĂ©e des montages et des communiquĂ©s de presse pour les auteurs qui le souhaitent. Il mâarrive aussi dâĂȘtre bĂȘta-correctrice, ce qui permet dâĂ©laguer la plupart des coquilles, avant que le manuscrit / tapuscrit ne soit envoyĂ© Ă un correcteur professionnel.
Enfin, je mâoccupe de mon blog lorsque je trouve le temps. Je chronique tous les ouvrages que je lis, sauf si je nâai pas aimĂ© le livre et si je connais lâauteur. Je propose Ă©galement des interviews et je donne quelques astuces Ă destination des auteurs sur les rĂ©seaux sociaux.
Ashley Plateada : Tu dois ĂȘtre trĂšs occupĂ©e, surtout depuis l’arrivĂ©e de ta chaĂźne youtube ! As-tu des animaux de compagnie ?
Sophie Limđž: Hormis le petit poisson rouge gagnĂ© Ă la kermesse de mon Ă©cole et qui est mort depuis ? Non, aucun animal de compagnie. Il faut savoir sâen occuper, et je suis allergique aux poils dâanimaux, dâaprĂšs les tests effectuĂ©s chez mon allergologue. Pourtant, jâaurais bien aimĂ© avoir un chien. Je ne suis pas trĂšs portĂ©e sur les chats.
Ashley Plateada : J’espĂšre que tu en trouveras un alorsđ„° On passe Ă la prochaine question ! On te donne une lampe magique avec 3 souhaits, que choisis tu ?
Sophie Lim đž: Je vais avoir du mal Ă choisirâŠ
En premier lieu, jâaimerais rencontrer beaucoup de succĂšs avec mes romans. Or, jâestime avoir dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© mon rĂȘve de petite fille en Ă©crivant.
Mon deuxiĂšme souhait relĂšve de lâutopie, mais jâaimerais Ă©radiquer la mĂ©chancetĂ© gratuite, la bĂȘtise et lâinjustice. Sinon, je crois au karma et jâestime que tout se paie un jour ou lâautre, dans le bon comme dans le mauvais sens.
Enfin, je souhaite aux personnes que jâapprĂ©cie dâĂȘtre heureux. Câest mon troisiĂšme souhait.
Ashley Plateada : Ce sont de trĂšs beaux souhaits ! Toi aussi tu mĂ©rites le bonheur ! On continueđ Si tu Ă©tais une saison, tu serais ?
Sophie Lim đž: Le printemps, sans la moindre hĂ©sitation. Certaines tempĂ©ratures estivales me paraissent trop Ă©touffantes, et je nâaime pas la pluie ni le froid ; je ne lâapprĂ©cie que durant mes sĂ©jours au ski.
Ashley Plateada : Montre moi un extrait de ta Playlist du moment !
Sophie Limđž: Je nâai pas vraiment de playlist. Je nâĂ©coute de la musique que pour booster mon inspiration (me mettre dans lâambiance de mon roman). Une fois que je me trouve en pleine phase dâĂ©criture, la musique me dĂ©concentre. Les morceaux que je choisis dĂ©pendent de mon humeur du moment, mais ce sont toujours des sons reposants ou des slows (oui, je lâassume). Ăa mâaide Ă mieux retranscrire les sentiments.
Or, si jâai une musique Ă suggĂ©rer, ce serait River flows in you, du pianiste corĂ©en Yiruma. Je lâai dĂ©couverte Ă lâoccasion dâun otome game.
Ashley Plateada : Une trĂšs belle musiqueâš Parle moi d’un souvenir d’enfance heureux
Sophie Limđž: Il y en a beaucoupâŠ
Mais je vais retenir celui-ci : lorsque jâĂ©tais petite, jâhabitais dans un lotissement au sein duquel il y avait beaucoup dâenfants dâenviron mon Ăąge. Un jour, alors que je mâennuyais, jâai voulu jouer Ă la dĂźnette avec ma sĆur et un ami. Je ne voyais pas lâintĂ©rĂȘt dâavoir des couverts vides. Jâai donc demandĂ© Ă ma sĆur et Ă mon ami de crĂ©er un plat avec les plantes des voisins. On a dĂ©cimĂ© leur jardin et abĂźmĂ© leurs fleurs.
Ashley Plateada : J’ai un souvenir assez similaire, effectivement les jeux de dĂźnette sans nourriture c’est un peu fadeđ€Ł Quel est ton moto (ta devise) ?
Sophie Lim đž: Ma devise repose sur un principe hĂ©ritĂ© de mon Ă©ducation :
Si tu veux quelque chose, donne toi les moyens de lâacquĂ©rir et prends exemple sur ceux qui rĂ©ussissent, plutĂŽt que de les envier bĂȘtement.
Sophie Lim đž
Ashley Plateada : On part dans l’univers d’Harry Potter ! Si le choipeaux Ă©tait face Ă toi, quelle maison demanderais tu (pour rappel Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle ou Serdaigle) ? Quelle maison te donnerait il selon toi ?
Sophie Lim đž: JâhĂ©site entre deux maisons, mais je pense que lâon mâattribuerait Gryffondor pour la force dâesprit. Je suis mal placĂ©e pour me juger. Or, on dit souvent de moi que je possĂšde une grande force morale et un caractĂšre bien trempĂ© đŠâ€ïž
Ashley Plateada : Enfin, pour clore cette premiĂšre partie, donne moi le programme d’une journĂ©e idĂ©aleđŻïž
Sophie Limđž: Ă mes yeux, une journĂ©e idĂ©ale reprĂ©sente avant tout une journĂ©e durant laquelle je me serai suffisamment reposĂ©e. Eh oui, je fais partie de la team grasse matinĂ©e. Bien que je ne sois pas du genre Ă tout planifier, je nâaime pas les fĂącheux contretemps qui mâempĂȘchent de terminer les tĂąches que jâavais prĂ©vues.
Enfin, jâai une sainte horreur du bruit quand je crĂ©e, quâil sâagisse de mes montages ou de mes Ă©crits.
Une journĂ©e idĂ©ale est donc celle durant laquelle je me sens en forme. Elle ne comporte aucun imprĂ©vu fĂącheux, et me procure calme et tranquillitĂ© dâesprit ; aucun bruit de perceuse, aucun troll, ni aucun drama sur les rĂ©seaux sociaux. Câest une journĂ©e durant laquelle je suis productive et fiĂšre de moi âđž

Ashley Plateada : On commence maintenant la seconde partie de ce portrait, cela va toujours ?
Sophie Lim đž: Jusque lĂ , ça Ă©tĂ© đ
Ashley Plateada : Parfait ! PremiĂšre question ! Quand as-tu commencĂ© Ă Ă©crire ? Quelle a Ă©tĂ© lâĂ©tincelle ?
Sophie Limđž: Jâai parfois lâimpression dâĂ©crire depuis toujours, tant lâĂ©criture se trouve ancrĂ©e en moi.
Mais je pense avoir eu une Ă©tincelle Ă lâĂąge de 9 ans, lors de mes premiĂšres rĂ©dactions. JâĂ©tais frustrĂ©e de devoir raconter une histoire dans un dĂ©lai imparti, en lien avec un sujet imposĂ© par le prof de français. Ă cette Ă©poque, on mâavait offert plusieurs recueils de contes et de lĂ©gendes. Comme je ne les trouvais pas assez rigolos Ă mon goĂ»t, jâai commencĂ© Ă Ă©crire mes propres contes dans un cahier de brouillon. Inutile de te dire que mon passĂ© simple Ă©tait loin dâĂȘtre correct Ă ce moment-lĂ !đ
Ashley Plateada : Les contes et lĂ©gendes bercent souvent notre enfance, de ce que j’ai pu remarquer. Pourrais tu nous expliquer ton choix de devenir autrice hybride ?
Sophie Limđž: Devenir une autrice hybride me permettrait dâapprĂ©cier les avantages et les inconvĂ©nients de chaque mode dâĂ©dition. Or, si les conditions proposĂ©es ne me conviennent pas, je prĂ©fĂšre rester dans lâauto-Ă©dition pour lâintĂ©gralitĂ© de mes ouvrages.
Jâai choisi lâauto-Ă©dition pour Ă©viter que mes Ă©crits ne restent trop longtemps dans mes tiroirs. Les maisons dâĂ©dition reçoivent chaque annĂ©e des tas de manuscrits, et peu dâentre eux sont retenus. Je voulais Ă©galement crĂ©er le contenu que je souhaitais, sans ĂȘtre restreinte par une ligne Ă©ditoriale spĂ©cifique. Je me rĂ©fĂšre aux maisons dâĂ©dition que jâavais remarquĂ©es Ă lâĂ©poque.
Ma devise est donc la suivante :
Si je me fais repĂ©rer par une maison dâĂ©dition, et si les conditions me conviennent, tant mieux. Sinon, tant pis. La libertĂ© quâoffre lâauto-Ă©dition me sied.
Ashley Plateada : Une devise que je souhaite suivre moi aussiđAs-tu dĂ©jĂ Ă©crit dâautres ouvrages que Le Rebound Guy ? Si oui, sont-ils en vente ? OĂč peut-on les lire ? Si non as-tu dĂ©jĂ en tĂȘte de nouveaux projets ?
Sophie Lim đž: Le Rebound Guy est mon deuxiĂšme roman. Avant ça, jâai sorti une romance New Adult, Un deal pas trĂšs catholique, qui a Ă©tĂ© publiĂ©e en aoĂ»t 2019. Jây narre le rĂ©cit dâun lycĂ©en particuliĂšrement odieux. Comme pour mon deuxiĂšme roman, il est disponible partout : 200 librairies en ligne (dont Amazon) et 5 000 librairies physiques (sur commande).
Jâai Ă©galement contribuĂ© au recueil de nouvelles Une graine dâespoir, de la librairie Jeunes Pousses. Mon texte, intitulĂ© Une lueur au bout du chemin , a Ă©tĂ© inspirĂ© de mon histoire familiale. On peut trouver le recueil sur le site de la librairie Jeunes Pousses.
Jâai plein de projets en tĂȘte, avec une idĂ©e de dĂ©part bien prĂ©cise. Une fois que le plan sera bĂąti, je pourrai considĂ©rer que le roman sera publiĂ© tĂŽt ou tard. Jâofficie toujours dans la romance New Adult, mĂȘme si Ă©crire une autofiction ou des livres de dĂ©veloppement personnel me plairait. En tout cas, jâenvisage de moins traĂźner pour mes prochaines sorties.
Ashley Plateada : On hĂąte de les dĂ©couvrir đ„° As-tu une routine pour Ă©crire ?
Sophie Lim đž: Lorsque je suis vraiment en phase dâĂ©criture, je mâastreins Ă un rythme compris entre 1 000 et 2 000 mots par jour. JâĂ©cris Ă©galement le soir ou la nuit, car jâai remarquĂ© que jâĂ©tais plus productive pendant que les gens dormaient đŠ
Ashley Plateada : Bienvenue dans la team oiseaux de nuitđŠ (rires) Peux-tu nous raconter une anecdote sur ton parcours, quelque chose qui t’as marquĂ© en bon comme en mauvais ?
Sophie Limđž : Mon anecdote ne concerne pas Le Rebound Guy mais mon premier roman. Je devais envoyer plusieurs versions dĂ©dicacĂ©es durant lâĂ©tĂ©. Je me suis dit que je le ferais dans la ville de mon enfance : moins dâaffluence, traitement plus rapide. La dame du bureau de poste mâa aidĂ©e, mais quelques jours plus tard, deux de mes destinataires mâont contactĂ©e pour mâinformer que je nâavais pas envoyĂ© la dĂ©dicace Ă la bonne personne.
Gros silence, dâautant plus que certaines dâentre elles ne sâentendaient pas. En fin de compte, plus de peur que de mal : jâavais interverti deux colis destinĂ©s Ă des personnes qui sâapprĂ©ciaient. Elles ont donc fini par sâarranger entre elles pour les renvois. JâĂ©tais soulagĂ©e.
Ashley Plateada : Ouf ! Plus de peur que de mal đ Le Rebound Guy est un roman qui sâinspire dâun jeu otome, jeu pour jeune fille, oĂč il est question de location de petit ami. Comment tâest venue cette idĂ©e ? Et surtout, quels points voulais-tu garder, voire adapter Ă ton histoire ?
Sophie Limđž: Pour Ă©crire Le Rebound Guy, jâai en partie Ă©tĂ© inspirĂ©e par le jeu nippon CĆurs Ă louer, dans lequel il est question dâune agence de petits amis Ă louer ; un concept qui sâest dĂ©veloppĂ© en Asie, le continent de mes ancĂȘtres. Dans CĆurs Ă louer, le personnage dâAito Hozumi avait davantage attirĂ© mon attention. Beau, intelligent, venant dâun milieu huppĂ©, il peut obtenir tout ce quâil dĂ©sire. Pourtant, il nâest pas heureux. Jâai donc songĂ© Ă sa tenue vestimentaire, et Ă son caractĂšre cassant et ronchon pour crĂ©er le personnage dâAlban.
Dans mon roman, jâai seulement conservĂ© lâesprit de lâagence et le cynisme du personnage du jeu. Le reste, je lâai créé. Jâai voulu Ă©voquer la notion dâhomme pansement ou de rebound guy ; un homme chargĂ© de panser les blessures dâune femme, afin de lui permettre de retrouver foi en lâamour.
Ashley Plateada: Maintenant que tu m’en parle effectivement je vois le lien entre les deux, mĂȘme si je pense prĂ©fĂ©rer Alban Ă Aito đOn arrive bientĂŽt Ă la fin de ce portrait ! Si tu devais donner un conseil Ă ton lectorat lors de la lecture de ton ouvrage lequel serait-il ?
Sophie Lim đž: Je pense tout simplement, qu’il ne faut pas sâoffusquer des scĂšnes cocasses, des exagĂ©rations ou encore des caricatures. Il faut sâimaginer quâil sâagit dâun « manga Ă©crit » ; un genre dans lequel tout est amplifiĂ©.
Du point de vue de la romance, je suis partisane du happy end. Mon but est de transmettre un message dâespoir Ă mes lecteurs, en dĂ©pit des embĂ»ches qui se dressent sur notre chemin. Mes romans ont donc vocation Ă divertir avant tout. Comme toute fiction, ce nâest pas la rĂ©alitĂ© â€ïž
Ashley Plateada: Un dernier mot pour la fin ?
Sophie Lim đž : Je te remercie beaucoup pour cette interview et cette mise en lumiĂšre. Jâai trouvĂ© tes questions originales et jâai pris beaucoup de plaisir Ă y rĂ©pondre.
Jâai envie de conclure par une phrase dâAlban dans Le Rebound Guy
La vie est comme le thé ou le café : tout ce que tu éprouves en le buvant réside dans la maniÚre de le préparer.
Le Rebound Guy, Chapitre 4, Sophie Limđž
Je pense que lâon peut tout supporter, Ă partir du moment oĂč lâon y est psychologiquement prĂ©parĂ©. Je songe notamment aux critiques non constructives et aux remarques acerbes injustifiĂ©es que lâon peut lire sur Internet, au sujet dâun auteur ou des romans quâil Ă©crit.
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